That's what you get when you let your heart win [PV]

Deux semaines. Deux semaines que Azaëlle pouvait être fière et se vanter de sortir avec le plus beau et le plus demandé des garçons de la BGA, Thomas Darklight. Deux semaines qu’elle vivait un bonheur parfait dans les bras du brun, et qu’elle était heureuse. Comme elle l’avait pensé, quand elle était retournée dans sa chambre, les filles lui avaient sautés dessus pour lui poser es milliards de questions, auxquelles elle ne répondit qu’à moitié. Mais le sourire qu’elle avait aux lèvres la trahissait, et au repas du soir, elle avait réussit à rester un petit moment avec Thomas, histoire de pouvoir affronter la nuit qui arrivait sans trop de difficultés. Elle était amoureuse de Thomas, et même complètement folle de lui.

Aujourd’hui, la jeune fille devait retrouver son cher et tendre devant le labyrinthe, histoire de passer un peu –beaucoup- de temps ensembles. Elle se réveilla donc vers huit et demi, pour être totalement prête lorsqu’elle sortirait de sa chambre pour retrouver son bien-aimé. Après plus de deux heures dans la salle de bain, et une heure devant son armoire, a écouter Mallory lui dire ce qu’elle devrait mettre ou non, Azaëlle opta pour une simple chemise blanche, à manche courte, et une jupe noire. Sans s’en rendre compte, elle avait choisit la même tenue que celle qu’elle avait lorsqu’elle avait rencontré Thomas pour la première fois… Simple coïncidence ? Peut-être, ou peut-être pas.

Une fois prête, la jeune londonienne se regarda une dernière fois dans son miroir, afin d’être sûre que rien n’était mal mit, et qu’elle était parfaite –comme à son habitude-. Elle se dirigea ensuite vers l’escalier, et se retrouva hors des dortoirs en moins de temps qu’il ne faut pour dire « ouf ». Oui, elle était pressée. Pressée de retrouver son adorable chéri, de l’embrasser, de sentir son parfum… Elle était amoureuse quoi ! Tout ce qu’elle voulait, c’était être avec Thomas le plus longtemps possible. Et elle ne doutait que pour le garçon, c’était la même chose –ou presque-. Ils formaient un peu le couple parfait, avec deux personnes parfaites, et un amour parfait…

La brunette passa les portes du bâtiment pour se rendre dans le parc avec légèreté. Plus que quelques minutes et elle pourrait enfin se blottir dans les bras de son petit ami. Alors qu’elle continuait à avancer, saluant au passage des personnes qu’elle connaissait, sous le regard parfois indiscrets de garçons qui la reluquait des pieds à la tête, la jeune fille passa son chemin, se rapprochant de plus en plus du labyrinthe. De là où elle était, elle ne voyait personne, mais elle n’avait pas peur, Thomas viendrait, il ne raterait un de leurs rendez-vous pour rien au monde, pas vrai ?

Une fois arrivée à l’entrée, du labyrinthe, Azel attendit quelques secondes avant de voir quelqu’un arriver rapidement vers elle. C’était lui, Thomas. Quand il fut à ses côtés, elle passa ses bras autour du cou du jeune homme et l’embrassa tendrement, en se blottissant un maximum contre lui. « Bonjour mon chéri. » Oui, elle était heureuse, très heureuse même, et n’allait pas laisser son adorable chéri s’en aller. Non, elle comptait bien le garder un maximum de temps, et elle espérait même pour la vie. Oh, elle n’avait pas commencer à penser mariage ou enfants, non, bien sûr que non, elle n’était pas de ces filles désespérées qui font des plans le jour suivant le début de leur liaison, mais elle espérait que leur histoire dure longtemps, parce que Thomas, elle l’aimait comme elle n’avait jamais aimé un garçon.

La douche matinale de Thomas était pour lui véritablement inévitable. Après avoir fait son footing d'une heure dès les aurores, Mp3 en poche, le beau brun ne pouvait se passer de l'eau rafraichissante de la douche de sa salle de bain. Ainsi le jeune homme passait plusieurs minutes à rester sous l'eau tout en pensant à des choses diverses et variées. Les devoirs de la journée, le menu de la cantine, la démarche de la prof de langues... Mais la seule chose dont il pensait la moitié du temps était sans contexte sa petite amie. En effet Azaëlle occupait la quasi-totalité de ses pensées, tout le temps, constamment.

Tout en pensant au lieu de leur rendez-vous prochain, à savoir dans moins d'une heure près du labyrinthe, où il était passé un peu plus tôt dans la matinée, Thomas sortit de la fameuse douche, une unique serviette accrochée autour de la taille. Il se dirigea vers sa chambre pour aller s'habiller. Le samedi n'était pas un jour comme tous les autres puisqu'au lieu de voir sa copine par intermitance entre les cours, il pouvait la voir la journée entière, ce qu'il comptait bien faire. Oui parce que les cours prennaient d'ordinaire beaucoup de temps et ils avaient donc un temps plus que limité pour profiter l'un de l'autre, les week-ends étaient donc les vrais seuls moments au couple de se voir sur une durée assez étalée.

Le jeune garçon enfila une chemise noire des plus saillantes sur son torse nu et après avoir attrapé un caleçon de la même couleur, s'empara d'un jean bleu clair. Basket, et ça y'est, il était prêt. Une légère touche de parfum et une main passée dans les cheveux pour se donner un peu d'allure et le jeune garçon était fin prêt. Il sortit de sa chambre pour se diriger dans un premier temps hors de l'internat, puis hors de l'académie. Il croisait quelques personnes sur son passage mais l'essentiel des élèves pensionnaires étaient bien sur à la Médiathèque ou à la cafet. Tant mieux, ils auraient le parc pour eux.

En même temps on devait bien reconnaitre que si un lieu à l'académy était tranquille – il en savait quelques choses il y passait tous les jours – c'était le coin du labyrinthe. L'endroit devrait terrifier les élèves puisque personne – hormis les plus courageux – n'osaient s'y aventurer. Ils ne devaient pas avoir tous compris que pour se perdre dans un labyrinthe, il fallait déjà y entrer, mais passons. Le jeune homme se dirigea donc d'un pas élancé vers le labyrinthe tout en croisant – uniquement – un groupe de filles. Bien entendu celles ci gloussèrent sur son passage en souriant toutes trois maladroitement. Thomas se tourna vers elles et leur accorda un sourire gentil.

Oui parce que Thomas – bien que casé – n'en demeurait pas pour autant un garçon foncièrement gentil et pour lui, un sourire à un groupe de fille – même à une fille seule – était un signe de politesse indispensable, qu'il se devait de faire. Loin de lui l'idée de séduction dans ce sourire même s'il n'avait pas conscience qu'il pouvait être pris ainsi par la quasi – totalité de ce genre de filles là. Oui certaines pensaient que dès qu'un garçon leur faisait un sourire, elles avaient un ticket, hors, c'était bien mal connaitre Thomas Darklight, qui préférait encore le mot “pendaison” au mot “adultère”. Marchant d'un pas élancé vers sa dulcinée, Thomas la remarqua plusieurs mètres plus loin au détour d'un bosquet.

Elle était là, comme à son habitude radieuse et superbe, debout à proximité du labyrinthe, attendant son petit ami un sourire aux lèvres. Il était difficile de trouver une fille aussi belle et fraiche. Rienque de la voir, vous étiez instantannement pris d'une joie de vivre qui vous emplissait entièrement. A moins que ce ne soit l'amour, allez savoir. Thomas arriva donc prêt d'elle et alors qu'il la prennait tendrement par la taille, celle ci le pris par le cou. Ils s'embrassèrent langoureusement alors que les mains du garçon dessendaient du haut de ses bras à ses hanches. Oui rien qu'avec ce baiser, Thomas allait passer une bonne journée.

« Bonjour mon ange... » Il déposa un nouveau baiser sur les lèvres de sa petite amie et lui remettant une mèche en place. Bien entendu, Thomas souriait comme pas deux, dès qu'il l'avait vue d'ailleurs, il avait été remplie par une oeuphorie contagieuse qui le faisait rayonner de bonheur. Alors qu'ils s'embrassaient de nouveau, Thomas attrapa sa petite amie en passant un bras sous ses genoux et l'autre dans son dos pour la porter tout contre lui. Il la posa ensuite à terre et l'imita, s'allongeant sur elle sans pour autant l'écraser. Une nouvelle fois, il déposa un baiser sur ses lèvres, lui prouvant combien il tenait à elle. Oui ça c'était certains, Thomas l'aimait de tout son coeur...

Azel était une véritable petite puce, une fille remplie d’électricité qui avait besoin de se dépenser assez souvent, qui était énergique et qui ne lassait pas l’ennuie prendre place dans sa vie. La jeune fille était donc plus qu’excitée rien que de savoir qu’elle allait pouvoir toute la journée avec son adorable chéri, rien que eux deux. Car après tout, lorsqu’ils étaient en cours, même s’ils étaient l’un à côté de l’autre dans certains cours, il y avait leurs amis ! Et les pauvres se sentiraient délaissés si les deux jeunes passaient tout leur temps ensemble, n’est-ce pas ? Les deux jeunes restaient donc souvent avec leurs amis, se voyant souvent aux interclasses et au dîner… Autant dire que la jeune fille attendait le week-end et le mercredi après-midi avec impatience.

Thomas était un garçon fantastique pour la jeune londonienne. Contrairement aux autres garçons qui ne faisaient que de la reluquer vingt quatre heures sur vingt quatre, Thomas lui, avait cette façon de la regarder qui la faisait fondre. Son amour pour la brunette se lisait dans ses yeux et Azel en était fascinée. Elle se demandait souvent si elle aussi avait ces paillettes dans les yeux lorsqu’elle regardait le jeune homme, et espérait bien que oui. Car elle aimait Thomas de tout on cœur, elle en était complètement folle, elle était accro, et supportait difficilement d’être séparée de lui. D’ailleurs, elle adorait être blottit contre lui, sentir son parfum qui l’enivrait et le voir sourire ravissait la gamine.

Alors que les mains de Thomas descendaient doucement sur les hanches d’Azaëlle, cette dernière se colla tout contre lui. C’était sûr, elle ne voulait pas le quitter, elle en était complètement folle. Il l’embrassa une nouvelle fois, lui remettant une mèche de cheveux à sa place. Il avait ce sourire aux lèvres, celui qui la jeune fille ne pouvait quitter des yeux, il avait ces paillettes d’or dans ses yeux bleus qui brillaient de mille feux… Oui, il était magnifique, il était sublime, et il était à elle. Cette pensée fit s’élargir le sourire que la jeune fille avait aux lèvres et elle déposa un nouveau baiser sur les lèvres de Thomas. Elle était aux anges, et était sûre qu’elle allait passer une superbe journée avec son superbe petit ami.

Alors qu’il l’embrassait une nouvelle fois, Thomas surprit sa petite amie lorsqu’il la prit dans ses bras pour la porter. Elle ne s’y attendait pas du tout, mais fut peu surprise par la force du brun. Après tout, il adorait le sport et faisait une heure de jogging tous les matins… Il ne pouvait que être fort ! Et puis de toute façon, cela se voyait rien qu’à son physique. Bon, en même temps, du haut de son mètre soixante cinq, la jeune fille qu’était Azaëlle affichait un poids qui environnait les quarante cinq kilos… Thomas avait donc bien peu de mal pour la porter ! Léger comme une plume, et pourtant, la londonienne avait des formes, ce n’était pas une planche de surf ! Encore heureux pour elle, ou sa perfection en prendrait un sérieux coup.

« Qu’est-ce que tu fais ?! Poses moiiiii !!! » La jeune fille était en train de rire lorsqu’elle prononça ses paroles, car le fait que Thomas la porte la faisait rire. Finalement Thomas la déposa sur l’herbe et s’allongea sur elle, lui déposant un petit baiser sur ses lèvres roses. Hum, très bien, s’il le prenait comme ça… Azaëlle passa un de ses bras autour du cou de Thomas, l’embrassa langoureusement tout en passant une main sur son torse, déboutonnant un seul bouton au passage. Thomas était beau, Thomas était fort, Thomas était des dizaines de milliard de choses, mais avant tout, il était celui qui faisait battre le cœur de la jolie Azaëlle à cent à l’heure. « Je t’aime… »

Thomas était actuellement allongée sur Azaëlle. La jeune fille venait de lui déboutonner un bouton de sa chemise tout en l'embrassant. Thomas se redressa un peu, appuyant sa main, et ses genoux sur le sol, pour mieux voir sa petite amie. Elle venait de lui dire qu'elle l'aimait. Non sans une pointe d'humour, Thomas lui énonça rapidemment. « Surement pas autant que moi. » Il alla, à présent assis sur ses jambes, l'empêchant de bouger, glisser ses mains (mais où ?! Petit coquin !) sous son haut pour lui chatouilles les côtés du ventre. Il savait la jeune fille particulièrement sensible, ce n'était donc pas évident de la faire hurler de rire.

Pendant qu'il chatouillait ses côtes avec insistance, Thomas se pencha une nouvelle fois sur sa petite amie pour mettre fin aux souffrances (ça fait un peu torture dit comme ça). Il alla ensuite l'embrasser dans le cou (généralement ça fait beaucoup d'effet au garçon ça, d'embrasser les filles dans le cou, espérons que l'inverse soit réciproque!). Pas des baisers langoureux (dans le cou il aurait du mal ><) mais des petits baisers, juste là pour la chatouiller encore un peu plus et plus si affinité. Thomas était un garçon tendre, on ne pouvait le nier, et son côté posé et joueur prennait toujours le dessus quand il était avec Azaëlle.

La preuve là, il commençait à lui mordiller l'oreille. Détacher le loup et il bouffe la bergerie c'est bien connu. Alors que Thomas proposait des actions de plus en plus indécentes (“Mon dieu, si quelqu'un passait par là!”), son corps se détendait progressivement pour ne plus sentir la moindre gène, comme si Azaëlle était à lui et qu'il pouvait lui faire tout ce qu'il voulait, le but étant bien sur de l'attiser un maximum. « Dites moi, Mademoiselle Sunlight, on vous a déjà dit que vos oreilles étaient fort appétissantes ? » Il lui léchait à présent doucement l'oreille droite, l'écoutant rire. Très concentré sur sa mission (oui faire rire sa petite amie est une mission de tous les instants) et tachant de ne pas lui baver dessus (façon chien galeux), Thomas finit par l'embrasser une dernière fois dans le cou pour se remettre face à elle.

« J'ai envie de... toi. » Au moins c'était clair, si là elle n'avait pas compris. Mais sa phrase n'avait rien de choquant. En fait elle ne relatait aucune pulsion sexuelle comme pouvait le penser certains lecteurs peu farouches (je ne cite personne), il avait juste envie de sentir qu'elle était à lui, qu'elle était sa petite amie, la sienne, à aucun autre. Il avait besoin de l'embrasser sans se préoccuper des conséquences, il avait juste envie, d'elle. Et sur ses paroles, il se repencha sur elle pour l'embrasser, cette fois ci, encore plus langoureusement que la dernière fois. Elle était fabuleuse. Drole, intelligente, belle, pleine de joie de vivre, en deux mots, parfaite (ça ça fait qu'un mot)

Alors qu'il était fermement collé à elle, il la pris par la taille pour la faire basculer tout en basculant à son tour. Il était à présent sous elle. S'il y avait une chose que Thomas n'aimait pas, c'était imposer la dominance du garçon dans un couple. Il aimait certes avoir le dessus (et pas que physiquement hein, entendons nous bien) mais il aimait encore plus quand sa petite amie prennait le controle de la situation. A ses débuts ce n'était pas trop ça mais il avait finit par comprendre avec le temps qu'un couple qui dure, est un couple qui n'a pas d'éléments forts, ou alors deux, au moins ça équilibre.

Thomas était donc à présent sous la belle brune, allongé, les bras étalés sur l'herbe, un bouton de sa chemise toujours détaché. Elle aurait pu le déshabiller que ça ne l'aurait pas dérangé. Mais voilà, Azel n'était pas comme ça, où la limite pour jouer un peu, et il le savait. Il savait aussi qu'elle ne demandait que son amour. Ca cétait gérable, il pouvait le lui donner allègrement.

Se redressant, sa dulcinés assise les genoux pliés autour de lui sur ses jambes, il la pris par la taille pour déposer un unique baiser sur ses lèvres. Ses magnifiques lèvres rose aussi pure que des fleurs. Ne pouvant pas résister à pareille beauté, en particulier depuis que le soleil venait de philtrer dans les cheveux de la belle, il luidit. « Tu es tellement belle... Je pense que tu n'es pas réelle en fait. Tu dois être une déesse, et tu viens juste sur terre pour te divertir, c'est ça hein. Espèce de séductrice va ! » Et sur ses belles paroles il l'embrassa de nouveau. Oui on le sait que Thomas aime les femmes, à tel point qu'il est rapidemment raide dingue (c'est deux mots vous paraissent bateau mais croyez moi, ils sont réels), et là, le charme d'Azaëlle avait rapidemment fait effet.

Alors que Thomas commençait le jeu du « je t’aime plus que toi », ce dernier bloqua les jambes de la jeune londonienne, l’empêchant de bouger. Non mais, non ! Non Thomas enlève tes sales pattes de là… Nooon ! Hé voilà, la gamine qu’était Azaëlle était en train de rire sous les chatouilles son petit-ami, qui visiblement aimait la torturer (Tyran !!!!). Azaëlle essayait tant bien que mal de retirer les mains de Thomas de son ventre, mais pas moyen, il était un peu trop fort pour elle (un peu seulement…) Aussi Azaëlle finit par l’implorer d’arrêter. En fait, elle ne pouvait pas aligner trois mots sans qu’elle n’éclate de rire, tellement elle était sensible aux chatouilles… Vilain Thomas, vilain ! Mais finalement, le garçon écouta sa belle s’arrêta, déposant un baiser dans le cou de la brune. Bah, il se rattrapait bien le petit !

Azaëlle passa une main dans les cheveux de son petit-ami, alors que ce dernier ne finissait plus à l’embrasser dans le cou. Azaëlle adorait, et en plus Thomas était doux et sensuel, alors cela lui faisait encore plus d’effet. Décidément, Azaëlle ne pouvait pas grand-chose face au jeune Darklight. La demoiselle se cambra légéremment néanmoins, sous l’effet des baisers du garçon. Sale gosse, il ne voyait pas qu’il lui faisait un effet monstre ? Elle se vengerait, pour sûr, et elle aurait même une sublime vengeance, du tonnerre… On ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, et Azaëlle savait très bien comment réussir une vengeance… Pauvre petit Thomas…

Puis Thomas arrêta de l’embrasser, et la gamine put se détendre. Un peu, car voilà qu’il attaquait une nouvelle fois, lui mordillant l’oreille. Maiiiiis elle n’est pas comestible Azaëlle ! Voilà, elle avait trouvé, Thomas était en fait le dernier cannibale sur Terre, et il voulait faire d’Azaëlle son déjeuner… Oh lala, ça sentait pas bon pour la petite londonienne tout ça ! Les deux ados étaient néanmoins assez provoquant en soi. Si quelqu’un passait dans le coin, il serait sûrement parti en quatrième vitesse pour aller porter plainte pour encontre à la pudeur… Mais bon, les deux jeunes semblaient s’en ficher pas mal… « Oh vraiment ? Mais j’ai le malheur de vous annoncer, mon cher monsieur Darklight, qu’elles ne sont en aucun cas comestibles… » Suite à ses paroles, Azaëlle éclata de rire une nouvelle fois. Voilà qu’il lui léchait l’oreille ! Quel idiot il était ! Lorsqu’il revint face à elle, ce qu’il lui dit fut plus que…troublant.

En effet, ses mots pouvaient être interprétés d’une dizaine de façons différentes, et Azel ne savait pas trop laquelle était celle dont parlait son beau brun. Elle planta donc ses yeux dans les yeux océans de son bien aimé, et posa ses lèvres roses sur celles du garçon. Il avait envie d’elle ? Après tout, elle avait envie de lui aussi… Lui montrer aurait néanmoins été un peu trop… provoquant, la jeune fille décida qu’elle ne ferait que quelques petits sous-entendus. Et alors que Thomas l’embrassait merveilleusement bien, elle se retrouva à être à genoux sur le sol, les jambes de part et d’autre du bas-ventre et des cuisses de Thomas, avec ce dernier allongé là où elle était avant, mais avec bien moins de classe que la jeune fille. Alors qu’Azel faisait glisser un doigt sur le torse du garçon, elle déboutonna deux autres vilains boutons qui étaient sur son chemin, avant d’embrasser le torse de Thomas.

Elle vint ensuite aux lèvres de son cher et tendre, pressant son corps encore un peu plus contre celui du garçon. Elle l’aimait, plus que tout, il n’y avait pas photo. Et alors que monsieur insinuai qu’elle était une déesse, qu’elle n’était pas réelle et tout le tralala, la petite le fit taire, l’embrassant assez langoureusement et laissant une main passer sous la chemise du garçon. « Et ça, c’est pas réel non plus peut-être ? » Finit-elle par lui dire, un petit sourire coquin aux lèvres. Bah quoi ? Il l’avait cherché !

Azaëlle voulait apparement jouer avec Thomas. Tant mieux, il était d'humeur taquine et Dieu savait que quand il l'était, mieux vallait ne pas sous-estimer ses limites. Ainsi quand Azaëlle lui anonça que ses oreilles n'étaient pas comestibles, le jeune homme ignora ses paroles pour se concentrer sur sa tache. Il avait envie de rire mais se retenait, ça aurait été fort déplaisant de rire, et par la même occasion de souffler dans l'oreille de la si belle jeune fille. Ainsi il ne prêta pas attention à ses paroles outre mesure et fit comme il avait prévu, s'il voulait manger les oreilles de sa petite amie, il le faisait, ce n'était certainement pas elle qui allait l'en empêcher (Mode cabinable : ON)

Quand le retournement de situation arriva (retournement de situation bien voulu rapellons le, dans un couple, ce n'est pas l'homme qui domine, c'est le couple), Thomas prenait plaisir à voir sa petite amie sur lui, tout sourire. Il la voyait encore mieux ainsi et bien qu'il aimait tout contrôler, laisser les reines à Azaelle et lui faire confiance était d'autant plus plaisant. Une vie où l'on dirige tout manque de piquant, on le sait bien, en revanche, quand elle est maniée à deux, ça ne devient presque jamais lassant, surtout quand vous faisiez confiance à votre partenaire, ou votre conjoint, peu importe comment vous l'apellez.

Mais comme on l'a dit plus tôt, Azaëlle était elle aussi d'humeur coquine. Alors qu'elle se penchait pour embrasser le beau brun langoureusement, elle exerçait avec son corps une pression sur son petit ami, histoire de bien le rendre fou. Une fois relevée, tout en délicatesse (les gestes lents sont plus sensuels c'est bien connu) elle fit glisser son doigt sur le torse de Thomas, sur la partie du moins qui n'était pas cachée par sa chemise noire. Ne reculant devant rien, Azaëlle déboutonna deux nouveau boutons de sa chemise, laissant ainsi entrevoir la plus grande partie du torse musclé de Thomas. La chemise ouverte lui arrivait à présent au dessous des côtes.

Comme on le disait, la belle brune ne comptait pas s'arrêter là. Non ! Bien sur que non ! Ca n'aurait pas été marrant sinon ! Et puis elle comptait apparement bien se venger du coup de l'oreille. Elle a pas l'air comme ça, mais elle est sacrement rancunière la petite Sunlight ! A moins que ce soit de la provocation pure, allez savoir... Dans tous les cas la jeune fille était actuellement en train d'embrasser délicatement le torse de son petit ami, comme pour le chauffer un maximum.

Lui, allongé sur le dos, le regard planté dans le ciel, riait doucement. Si elle savait ce qu'elle faisait la petite ! On ne proposait pas pareil comportement à un garçon de 15 ans, à un moment où toutes ses testostérones sont en éveil ! Non, bien sur que non ! Thomas était bien sur excité au possible et n'avait envie que d'une chose, c'était d'ammener Azaëlle dans le labyrinthe, ou du moins un endroit plus tranquille, pour profiter encore plus pleinement d'elle. Oui parce que là, la seule chose qu'il avait envie de faire c'était de profiter d'Azaëlle, purement et simplement.

Ne pouvant tout simplement pas résister au corp d'Azaëlle qui lui criait des signes positifs ("Viens ! viens"!) le retournement de situation eu encore lieu. Cette fois encore, c'était Thomas qui le voulait, et il était à vrai dire prêt à n'importe quoi, peu importe si elle elle l'était. Ainsi il se redressa doucement pour être face à la douce brune. Il planta son regard quelques secondes dans ses yeux et lui dit, répondant à sa question. « Je ne sais pas si c'était réel, mais c'était en tout cas incroyablement encourageant... » Encourageant à quoi Thomas ? Si elle savait... Mieux vallait qu'elle ne sache pas.

Il savait qu'il avait franchit un cap avec Azaëlle, jamais avec une fille il n'était allé jamais aussi loin, même si cette notion de "lointain" là n'était pas franchement exagérée. Du moins, il était sûr que jamais avec une petite amie il n'avait été à s'embrasser allongés par terre, il avait toujours su rester correct, preuve que l'amour, ça vous change un homme. Et puis en même temps, qui se risquerait à vous dire que c'est faux ? Il n'y avait qu'à voir le comportement de Thomas depuis qu'il était avec elle, il était tout simplement sur un petit nuage quotidien.

Ainsi là, Thomas était prêt à prouver qu'il aimait Azaëlle. A présent assis par terre, Azaelle assise sur les cuisses, son regard bleu toujours planté dans le sien, Thomas n'attendit pas 40 ans pour bouger. Il plaqua sa bouche sur celle de la sublime brune et la fit doucement basculer en arrière. Une fois qu'il eut réussit à l'allonger sur le dos une nouvelle fois ~~encore une victoire de canard~~ Thomas continua de l'embrasser, un détail en plus. Il se plaça cette fois ci non pas sur ses jambes mais sous ses jambes, son corps dominant là aussi la jeune fille, allongée avec grace sur le sol.

Une fois qu'il eut fait son affaire, Thomas se redressa et remonta doucement le haut de la jeune fille, dans la limite du décent bien sur, on ne voyait que son ventre. Thomas se pencha ensuite sur la jeune fille et lui embrassa doucement, mais non sans une pointe de sensualité, sur le dit ventre. Il partit du nombril pour remonter très lentement un peu plus haut sur le corps de la jeune fille. Toute cette manoeuvre était bien sur là pour exciter un maximum Azaëlle, pas Thomas, qui n'avait pas besoin de ça. Lui il se contentait de mettre Azaëlle dans le même état que lui, ce qui était sacrement ardu quand on voyait le sien.

Ainsi Thomas prenait plaisir à rendre Azaëlle folle de lui mais ce qu'il ne voyait pas, c'était que lui même était completement fou d'elle, à tel point qu'il ne révait que d'une seule chose, son amour. Il voulait qu'elle lui prouve son amour parce que pour lui, c'était à elle de le faire, lui l'aimait tellement qu'il partait du principe que ça se voyait automatiquement. Idiot certes, mais personne n'a jamais dit que l'amour était logique. Ainsi ne restait plus qu'à savoir si oui ou non elle allait mettre des freins à la progression de Thomas, lui pensait que non. Mais ça, il ne pouvait decemment pas le savoir.

Thomas riait doucement, alors qu’Azaëlle, elle, n’avait pas hésité à éclater de rire. Serait-ce là une forme de pudeur que montrait Thomas ? Ou alors, peut-être était-ce Azaëlle, qui était trop nulle pour réussir à le faire rire… Cette pensée enleva quelques secondes son sourire à Azaëlle, mais elle se reprit rapidement. Aujourd’hui était un jour merveilleux, elle était avec un garçon merveilleux, et ils vivaient un amour merveilleux ! La vie est belle, le ciel est bleu, et les oiseaux chantent ! Ouais ! Aller, on y croit… Enfin, Azaëlle voulait y croire, surtout qu’elle était décidée à passer une excellente journée avec son chéri… Alors si ses mauvaises pensées venaient tout faire rater, elle s’en voudrait un bon bout de temps… Et Thomas lui en voudrait peut-être aussi, car elle savait qu’il attendait ces petits moments où ils étaient seuls comme la venue du messie… Alors Azaëlle voulait que ce soir, il se couche le sourire aux lèvres, la tête remplie de merveilleux souvenirs de cette journée passée avec elle.

Azaëlle, était à présent, et suite au petit jeu de Thomas, presque dévêtue, et pour cause. Son haut était remonté jusque sous ses seins –il aurait très bien pu déboutonner sa chemise, mais il ne l’avait pas fait- et sa jupe, qui était déjà très courte laissait apercevoir son sous-vêtement. Encore heureux qu’Azaëlle ait des gouts sublimes dans tous les domaines ! Vous imaginez vous, si elle s’était pointée à son rencard avec une culotte Winnie l’ourson ? Où encore un string de grand-mère ? (Ouais non, oubliez la dernière solution X_x) D’ailleurs, maintenant que son haut était remonté, on pouvait nettement voir que la gamine ne faisait pas plus de cinquante kilos, et en plus, elle-même était prête à parier qu’elle avait encore maigrit depuis le début des cours… Pff, comme si elle n’était pas déjà assez maigre comme ça ! Enfin bon, du coup, son piercing au nombril lui allait à ravir ! D’ailleurs, qu’est-ce qu’il en pensait Thomas ? Parce qu’il l’avait bien vu, là, il ne pouvait pas le rater, mais il n’avait rien dit… Il s’était contenté d’embrasser le ventre de l’adolescente, toujours avec douceur et sensualité… Ce qui attisait la londonienne.

La jeune brune finit par se redresser, posant une main sur le torse à moitié découvert de son beau brun. Elle l’embrassa encore une fois, avant de se relever. Elle prit la main de Thomas, le forçant à se relever lui aussi, bien qu’il semblait un peu déçu qu’elle se lève… Si il savait ce pourquoi elle le forçait à se relever, il ne râlerait pas, mais bon, c’est un garçon après tout ! Les garçons ça râlent tout le temps ! La jeune fille prit ensuite la deuxième main de Thomas, et l’emmena vers le labyrinthe, un petit sourire aux lèvres. Là, ils seraient un peu plus à l’abris des regards indiscrets, mais Azel n’avait aucune arrière pensée en emmenant Thomas là-bas. Elle voulait simplement être seule avec lui, eux, rien que tous les deux, sans avoir à supporter le regard de voyeurs ou de pervers qui se languiraient de la scène ou pire, s’imaginerait à la place de Thomas… Beurk… Une fois qu’ils eurent passé l’entrée du labyrinthe, Azaëlle continua quelques mètres, histoire qu’ils soient bien tranquille. Elle finit par s’arrêter, et vint se lover dans les bras de Thomas, déposant au passage un baiser sur les lèvres de ce dernier. « On est mieux là, non ? »

La jeune fille finit par reculer, les bras autour du cou du garçon, l’emmenant avec elle. Elle s’arrêta lorsqu’elle fut stoppée par les haies qui formaient le labyrinthe. Azaëlle était sexy, elle le savait, elle était sensuelle aussi, et ne cessait d’embrasser avec douceur et délicatesse son beau brun. Dans ses bras elle était aux anges, et elle sentait qu’elle décompressait vraiment du rythme fou de la BGA. Il était à la fois un calment et un excitant… Jolie qualité, pas vrai ? Mais Azaëlle savait qu’elle lui faisait de l’effet aussi, mais elle avait certaines limites, qu’elle ne pouvait dépasser pour le moment…

Comme on pouvait s'y attendre, Azaëlle mit un frein plus qu'évident à la progression de Thomas. Enfin "on", tout le monde sauf Thomas disons, qui ne compris pas ce qui lui arrivait. Alors qu'il était toujours en train de lui embrasser doucement le ventre, voyant au passage son piercing particulièrement sexy (il lui en faut peu), la jeune brunette se releva tout en posant sa main sur le torse du jeune homme et en l'embrassant de nouveau. Elle lui pris la main et le tira, le forçant ainsi à se relever, ce qu'il n'avait pas franchement envie de faire.

Azaëlle le tira jusqu'au labyrinthe... Que voulait elle bien faire dans un labyrinthe. Pour un garçon comme Thomas, il ne fallait surtout pas avoir de pareilles idées, surtout si elles n'avaient aucune pensées derrières la tête. Thomas lui se faisait milles scénarios à voir la décision de sa petite amie, un en particulier, et un qui lui ferait plus que plaisir s'il se réalisait. Non vraiment l'idée d'Azaëlle était une très mauvaise idée, en particulier pour elle, qui était apparement venue là en toute innoncence.

Ainsi Thomas, du haut de ses 15 ans, n'avait pas franchement hésité longtemps à suivre sa copine, non ça non. Il se laissait tirer par la main en ne courant pas pour autant, il aimait se faire désirer, donc il marchait lentement. Une fois arrivé dans le labyrinthe, bien à l'abris des regards, Azelle passa ses bras autour de lui pour l'embrasser. Elle lui demanda s'ils n'étaient pas mieux là... Oh que si, mais il ne le dirait pas, bien trop envouté par le charmant prennant de la belle brune. Il réussit néanmoins à lacher un léger sourire, un sourire non pas amusé, mais un sourire heureux, tout simplement. Il était heureux avec elle et en particulier en cet instant là.

Mais si on ne fixait pas de limites à Thomas, il n'avait aucune retenue et agissait comme bon lui semblait. Azaëlle n'avait pas fixé de limites et Thomas allait donc agir comme ses pulsions le lui indiquait, non pire, le lui ordonnait. Avec une pareille beauté à vos côtés, une beauté qui vous donnait des signaux positifs plus que clairs pour atiser Thomas, on ne pouvait pas lutter, c'était impossible. En particulier Thomas, amoureux des femmes comme il l'était, résister à elle était tout simplement impossible, il n'y avait pas d'autres mots.

Ainsi Thomas planta son regard dans les yeux de la jeune fille et voyant qu'il ne pouvait plus lutter, l'embrassa fougueusement. Il plaqua son corps au sien, comme s'ils ne formaient qu'un, Azaëlle appuyée sur les buissons. Thomas l'embrassait comme jamais il ne l'avait embrassé, comme jamais il n'avait embrassé quelqu'un d'ailleurs. Sa main initialement dans le dos de la jeune fille glissa doucement vers sa taille, pour la serrer légèrement et pour ensuite ammener sa main à sa cuisse.

Il la fit doucement glisser sur sa jambe tout en remontant doucement sa jupe. Elle était parfaite et là il était excité au maximum. D'ailleurs on pouvait vraiment le voir à la manière qu'il avait de l'embrasser. Il savait qu'il pouvait le faire, là ici, maintenant, elle ne lui avait pas mis de frein donc il était évident qu'elle le voulait aussi non ? Quoiqu'il en était, Thomas avait bien l'intention de franchir le pas avec elle et vu qu'elle l'avait tiré jusqu'au labyrinthe, il était évident qu'elle le voulait elle aussi. Thomas embrassa ensuite langoureusement le cou d'Azaëlle. Il voulait la rendre folle à elle aussi, attend que lui il l'était d'elle, si toutefois c'était possible.

Azaëlle, qui avait simplement décidé d’amener Thomas dans le labyrinthe pour un peu plus d’intimité, et de ne plus être la cible des regards de tous les lycéens présents dans le parc à cette heure là, n’aurait jamais pensé à ce qui pourrait se produire par la suite, ni à ce que Thomas pensait. Oh bien sûr, elle savait qu’il était un garçon, et après tout, on ne change pas les hommes, quels qu’ils soient, ils sont tous, en sommes, assez semblables, surtout sur un point, et chacun de nous sait très bien quel est ce point. En même temps, comment Thomas aurait pu croire que Azaëlle allait mettre un frein à l’évolution de la situation, lorsqu’on voyait comment elle-même agissait ? C’était simple pourtant. Azaëlle avait certes, provoqué et attisé son petit copain au maximum, mais jamais elle n’avait pensés qu’ils finiraient par le faire, surtout pas dehors, et sûrement pas la première fois. Il ne fallait quand même pas oublier que la jeune londonienne était assez romantique, alors forcément, ce scénario ne lui plaisait pas tellement pour la première fois. La deuxième, la troisième ou les autres, pourquoi pas, mais pas la première.

Thomas avait plus de forces qu’elle cependant, et elle avait du mal à le repousser. Oh, elle était persuadée qu’il ne la violerait pas, ça non, Thomas n’était pas un bourrin, loin de là –ou du moins, elle l’espérait- mais elle voulait quand même lui montrer qu’elle n’était pas prête, car tel était le cas, plutôt que de le stopper avant le moment fatidique, et voir le garçon, sûrement énervé, et lui faire la tête. Elle était persuadée que si Thomas venait à s’énerver contre elle, ou même à ne plus lui parler pendant un temps, elle finirait par devenir folle. Thomas lui était indispensable, il était celui qu’elle aimait de tout son cœur, comme elle n’avait jamais aimé quiconque. En fait, Azaëlle se pensa soudainement comme toutes ces filles, qui, parlant de leur copain disaient qu’il était l’homme de leur vie… En fait, Pour Azaëlle, Thomas était cela… Elle ne l’avouerait ni le dirait, mais un petit sourire naquit sur ses lèvres lorsqu’elle y pensa.

Cependant, il lui fallait arrêter Thomas, avant qu’une crise n’éclate. C’était vital, surtout pour Azaëlle en fait. Mais il lui fallait trouver des mots, pour ne pas blesser son homme, pour que Thomas ne le prenne pas mal, qu’il sache que ce n’était pas sa faute, mais entièrement celle de la brunette, ce qui était le cas d’ailleurs. Car Azaëlle se bloquait, elle ne pouvait pas, quand bien même elle l’aurait voulu. Les psys que sa mère l’avait emmenée voir étaient tous arrivés à la même conclusion, traumatisme de l’enfance. Azaëlle avait beau chercher, elle ne voyait pas quel traumatisme pourrait la bloquer autant sur ce sujet… Elle avait donc fini par laisser tomber, en espérant que ça ne durerait pas une éternité. Et là, elle l’espérait vraiment. Là, maintenant, elle avait peur. Peur de perdre son petit ami à cause de cela, car en ce moment même, même si elle le désirait de tout son corps, elle ne pouvait pas. De plus, Thomas avait commencé à l’embrasser plus langoureusement, plus sensuellement aussi, et se fut au moment où il commença à remonter la jupe de la fille, qu’elle posa son véto. Elle n’avait pas le choix, de toute manière, elle n’y arriverait pas.

« Thomas… Ecoute, je… Je ne peux pas… Désolée… »

Et pour être désolée, elle l’était. Elle s’en voulait affreusement, et en disant ces mots, elle avait baissé la tête, quelques larmes perlant aux coins de ses yeux. Elle se trouvait indigne du garçon, et s’en voulait horriblement.

Thomas n'aurait jamais bien sûr put imaginer que la situation tournerait à son désavantage aussi rapidemment. Certes il était sûr qu'Azaëlle avait les mêmes intentions que lui, certes il l'aimait et était fou d'elle, mais il n'aurait jamais pu deviner à l'avance que lui - Thomas Darklight, Romantique accompli – aurait voulu franchir son premier pas dans un labyrinthe. Cette fille avait un effet tellement fort sur lui qu'il ne s'était même pas posé la question. Il la voulait point final, sachant pertinemment que c'était elle, qu'elle était à lui, et à personne d'autre, et qu'il l'aimait plus que tout au monde.

Non, contrairement à d'habitude, Thomas avait agit impulsivement et ne se laissant guider que par ses sentiments et par ses pulsions, son cerveau était à des années lumières de lui. Il aimait Azaëlle, il le savait, d'ailleurs, il ne se voyait pas passer le reste de ses jours sans elle. A cet instant là, il avait su -du moins compris- qu'Azaëlle était prête à franchir un cap avec lui, tout comme lui aurait pu le franchir très facilement pour elle. Il l'aimait et l'amour avait sur lui des effets étonnants.

* Elle si parfaite... *

Oui ça il le pensait, d'ailleurs il se demandait comment cette déesse (s'il savait) avait pu tomber parmi les mortels. Il ne la méritait pas, c'était évident, personne ne pouvait la mériter ~~pas même Eros, pourtant Dieu lui~~ d'ailleurs. Alors que Thomas embrassait toujours fougueusement la superbe brune, il ne se rendit pas compte dans un premier temps qu'elle le repoussait. Oui Thomas était dans un était second et il était pour lui même inconcevable qu'Azel ne le désire pas. Non, elle lui avait clairement fait comprendre qu'elle avait envie de lui, ainsi pourquoi se tracasser de quelque chose ? Logique...

Quand Thomas remonta doucement la jupe de sa petite amie, caressant sa cuisse droite, la main qu'il sentit sur la sienne lui parut dans un premier temps tout simplement logique. Loin de lui l'idée qu'il s'agissait d'autre chose que d'un nouveau contact entre le couple. En fait Azaëlle repoussa doucement Thomas en lui parlant calmement. Completement décontenancé, le jeune homme recula d'un pas et regarda sa petite amie. Elle pleurait. La voir dans cet état stoppa net Thomas dans ses désirs et ses envies, il détestait voir quelqu'un pleurer, et voir Azaëlle était comme un coup de couteau en plein coeur.

« Ce n'est rien mon amour... Mais je t'en supplie, ne pleure pas... » Une lame en plein coeur qui semblait ne plus vouloir partir. C'était horrible, il détestait vraiment la voir pleurer, c'était comme si toute une partie de lui était triste, malheureuse, au plus mal. Non, il ne voulait pas la voir pleurer une seconde de plus, c'était tout juste intolérable. Soulevant d'un doigt le visage de la jeune fille, il l'embrassa sur les lèvres. Un baiser beaucoup plus calme que le précédent, un baiser doux, un vrai baiser d'amoureux. Comme si ce baiser allait faire disparaitre toute les peines d'Azaëlle, Thomas le fit durer quelques secondes. Il ne voulait vraiment pas être la cause de ses larmes, c'était beaucoup trop dur à supporter.

Reportant son regard sur celui de sa petite amie, Thomas cachait au mieux ses sentiments. Il était deçu, c'était évident, déçu d'avoir été ainsi repoussé mais il était encore plus triste, triste de voir que sa petite amie en souffrait. C'était horrible comme sentiment, d'ailleurs, il ne voulait plus jamais le ressentir. Bien qu'il ait été terriblement berné et déçu, Thomas ne pouvait que comprendre sa petite amie, ici n'était vraiment pas l'endroit idéal pour une parfaite première fois, c'était évident.

* Elle a raison, je n'ai pas réfléchis... *

« Je déteste te voir pleurer... Mais sinon... tu as raison, c'est entièrement de ma faute, c'est juste que tu me... Tu es si... parfaite. Je t'aime tant si tu savais... » Il ne savait pas si elle le savait, quoiqu'il en était, il ne se voyait pas passer du temps sans elle. Elle faisait partie intégrante de sa vie. D'ailleurs sa vie, c'était elle. Tant d'amour pouvait étouffer quelqu'un, étouffer une vie même, Thomas en avait bien conscience mais il ne pouvait rien y faire. Azaëlle était une partie intégrante de lui, sa moitié, et il ne pouvait pas la quitter ou vivre sans elle, jamais il ne s'en remettrait.

Azaëlle se sentait à la fois honteuse, mais aussi telle une vraie sal*pe. C’est vrai quoi, elle avait tellement chauffé Thomas, qu’il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle l’arrêtait en si bon chemin si soudainement. Oui, elle était comme toutes ces filles, allumeuses et provocantes, qui ne faisaient que chauffer les mecs pour leur asséner un coup de couteau en refusant tout bonnement de passer le pas. Et pourtant, la jeune fille aux yeux émeraude culpabilisait comme jamais. Elle avait tellement envie de Thomas, qu’elle se trouvait vraiment horrible. Surtout qu’elle savait que Thomas la voulait également… Non, vraiment, elle était une horrible petite garce, elle ne voyait pas d’autre mot pour la qualifier, sauf si vous en avez des plus forts…

Alors qu’elle avait toujours la tête baissée et qu’elle pleurait, elle sentie une pression sous son menton, qui lui fit relever la tête. Ses yeux émeraude remplient de larmes plongèrent dans les yeux bleus stupéfaits de son petit ami. Elle s’en voulait tellement, s’il savait… Puis il l’embrassa, doucement, et la brune ravala ses larmes, la crise était finie, ou du moins, pour le moment…

« Non ! Ce n’est pas ta faute, je t’assure… C’est moi, rien que moi… Pas toi… Je… »

La brune se stoppa net. Devait-elle le lui dire ? Lui expliquer, qu’en gros elle était mentalement dérangée ? Comment réagirait-il ? Bien sûr, elle l’aimait plus que tout, et cela était réciproque, mais elle avait peur, tellement peur. Ce n’est pas quelque chose de banal après tout, surtout que la demoiselle n’avait pas eu de traumatisme au sens propre du terme… A moins que… Maintenant qu’elle y réfléchissait, il lui semblait entrevoir quelque chose qui pourrait en être la cause… Elle devrait en parler à son psy, lors de son prochain rendez-vous. Quand était-ce déjà ? Elle ne savait plus, mais là n’était pas l’importance. Oui, il fallait qu’elle lui dise… Qu’elle lui dise combien elle avait envie d’être à lui, d’être sienne, de tout son cœur, de tout son corps et de toute son âme, mais qu’un blocage était présent, et que ce n’était en rien la faute de son beau brun.

« Je… Thomas, écoutes moi… Je fais un blocage sur… ça. J’ai été voir des psychologues, ils ne savent pas pourquoi, et pensent que ça va partir, avec le temps… Je t’en supplie, ne crois pas que c’est ta faute… »

La demoiselle n’osa pas regarder son petit-ami dans les yeux. Elle ne voulait pas voir quelle réaction il allait avoir, car c’était tout simplement la première fois qu’elle avouait son problème, à une autre personne que ses parents. Même ses meilleurs amis, Declan et Ruby n’était pas au courant, c’était pour dire. Cela montrait à quel point la londonienne aimait Thomas. Elle lui avait dit toute la vérité, alors qu’elle avait toujours mentit au autres. Thomas était quelqu’un de plus que spécial pour Azel, et elle espérait qu’il le sache, mais elle ne pouvait en être vraiment sûre…

« J’ai vraiment envie de toi, là, maintenant, mais… Mais je ne veux pas que tu sois blessé ou que tu te sentes… Trahi, à cause de moi et de… mon problème… Je t’aime mon amour, je t’aime tellement… », lui chuchota-t-elle avant de l’embrasser une dernière fois, et de sortir du labyrinthe, seule et en pleurs. Elle avait conscience au plus profond d’elle-même qu’elle ne pouvait pas infligé à Thomas de la voir une deuxième fois pleurer, et elle avait préféré s’en aller. Elle se trouvait tellement idiote…

[TERMINE POUR AZAËLLE]

Thomas écoutait sa petite amie parler les sourcils froncés. Elle avait certes cessé de pleurer mais sanglotait toujours et ce n'était vraiment pas facile pour le jeune homme de la voir ainsi. C'était même tout l'inverse, la voir triste le rendait incroyablement mal, jamais il n'avait partagé ça avec une fille, une preuve de plus qu'il était attaché à elle comme jamais et comme personne. Ce n'était pas de sa faute selon Azaëlle, mais Thomas n'était pas dupe, il savait bien que si elle disait ça, c'était pour le rassurer. C'était dans tous les cas sa faute à lui. Même si la petite brunette était convaincue du contraire, il était évident que Thomas était responsible de ses actes, indirectement certes, mais s'il n'avait pas été là Azaëlle n'aurait jamais pleuré.

Il avait mis la pression à Azaëlle et quoiqu'elle dise, il était fautif. Si elle pleurait c'était parce qu'elle se sentait mal vis à vis de lui -peut en importe le motif- et ainsi il était entièrement responsable. Ce qu'elle cachait à Thomas ne le regardait pas mais les faits étaient là, elle se sentait mal d'avoir ainsi repoussé Thomas et bien que Thomas se doutait que la raison était très bonne, il était la cause de ses larmes. Si elle ne se souciait pas de lui, elle ne serait pas dans cet état, c'était aussi simple que ça.

Azel continua de parler à Thomas alors que celui ci la fixait sans ciller, le regard toujours grave. Il venait de l'embrasser en fermant les yeux, comme si quand il allait les réouvrir, tout aurait disparu et sa petite amie serait aussi souriante que quelques minutes auparavant. Ciel qu'il détestait la voir comme ça... « D'accord, d'accord... » Avait il dit pour la rassurer, alors qu'il n'en pensait pas un traitre mot. Il avait dit ça pour qu'elle se sente mieux, en cet instant là de toute manière, il aurait été prêt à mentir infiniment pour la voir ressourire. « Je serais toujours là pour toi... » Comme si ses paroles allaient enlever le blocage d'Azaëlle, Thomas les avaient dites en lançant un regard sincère à sa petite amie. Il aurait voulut lui dire qu'il n'aurait jamais du la suivre dans le labyrinthe, mais ça n'aurait fait que renforcer le malheur de la jeune fille.

« Moi aussi je t'aime. Plus que tout au monde... » Et alors qu'il s'apprétait à ajouter qu'il pourrait attendre une vie entière pour qu'elle surpasse son blocage, Azel embrassa de nouveaux Thomas et tourna les talons. Elle s'en allait et laissait Thomas là, seul, pensif et surtout au plus mal. Elle ne pouvait pas le laisser là comme ça quand même ! Non, pas maintenant ! Thomas la regarda partir en se demandant ce qu'il aurait du dire pour qu'elle reste et qu'elle lui redonne son sourire angélique qu'il aimait tant. C'est pensif et plus que triste que Thomas regarda partir sa petite amie sans pouvoir rien y faire, elle devait avoir besoin d'être seule...

[TERMINE POUR THOMAS]